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Si le BYOD (Bring Your Own Device) avait largement fait son entrée dans les entreprises, le travail à distance imposé par le confinement vient de démocratiser largement l’utilisation des terminaux personnels dans le cadre d’activités professionnelles…
Le BYOD (Bring Your Own Device) est une réalité dans une grande majorité d’entreprises. Les collaborateurs sont de plus en plus nombreux à utiliser leur ordinateur, smartphone ou tablette personnels dans le cadre de leur activité professionnelle. Mais cette tendance de fond qui pouvait déjà poser quelques problèmes de sécurité notamment est plus que jamais au coeur de l’actualité. En effet, de nombreuses entreprises qui ne pratiquaient jusqu’alors pas (ou peu) le télétravail ont dû réagir dans l’urgence. C’est pourquoi parmi ces millions de salariés en télétravail, beaucoup d’entre eux utilisent des équipements personnels pour continuer leur activité.
Sur les différents appareils utilisés par les salariés, il y a fort à parier qu’au moins l’un d’eux n’a pas été fourni par l’entreprise… S’il ne faut pas perdre de vue que le droit du travail impose à l’employeur de fournir à ses salariés les moyens nécessaires à l’exécution de leurs tâches professionnelles, le fait est bel et bien réel ! Et même si les collaborateurs n’ont pas d’autres choix dans ce contexte d’utiliser des outils informatiques personnels à des fins professionnelles, cela n’affranchit pas les entreprises de leurs obligations !
La qualité du travail des collaborateurs
Selon une étude de Polycom, réalisée au niveau mondial, 91% des personnes interrogées déclarent que les technologies ont un rôle essentiel à jouer dans l’amélioration des relations et du travail d’équipe. Or quand la technologie n’est pas fournie par l’employeur, le collaborateur a alors un réflexe : utiliser son propre équipement informatique. Mais celui-ci peut évidemment poser quelques problèmes de sécurité.
La sécurité en question
Or aujourd’hui, il est bien entendu très difficile d’empêcher le collaborateur d’utiliser son équipement personnel, l’entreprise doit s’adapter en mettant en place des solutions qui s’harmonisent avec cette version imposée du BYOD. L’une des plus simples consiste à séparer le contenu professionnel du contenu personnel sur l’équipement grâce à des solutions de gestion de flotte mobile comme IBM MaaS 360. Cela permet de garder le contrôle sur les contenus de l’entreprise et de les protéger des éventuels risques liés à une utilisation privée, sans toucher aux données personnelles des employés. L’autre voie à explorer consiste à mettre en place un chiffrement des flux de données entre le terminal du collaborateur et le système d’information de l’entreprise en déployant un VPN (réseau privé virtuel), permettant un accès dédié aux données et applications de l’entreprise de n’importe quel terminal.
Enfin, au-delà des solutions techniques, c’est bien par le dialogue et la sensibilisation que le DSI pourra agir pour la sécurité de l’entreprise..
