Le risque cyber est plus que jamais au coeur des préoccupations des dirigeants. Pourtant, les transformations opérationnelles trainent à se mettre en place…
L’année 2017 a été particulièrement marquée par les nombreuses attaques cyber qui ont paralysé en quelques minutes des millions d’ordinateurs à travers le monde. Wannacry, Petya, ou encore les récentes failles Meltdown ou Spectre découvertes dans les processeurs de PC ont fait prendre la mesure du risque aux entreprises.
La baromètre 2018 Allianz place d’ailleurs la cybersécurité comme 2ème risque craint par les dirigeants, avant les catastrophes naturelles et juste derrière les problèmes techniques entraînant l’arrêt de la production (1er sur le podium). Il est d’ailleurs à noter qu’en 2013, dans ce même baromètre, la cybersécurité trouvait sa place en 15ème position, ce qui prouve l’ampleur de la prise de conscience.
Entre réalité et perception du danger
Seulement de cette prise de conscience rapide, on ne constate encore que très peu d’actions pour endiguer la menace. En effet, comme le montre cette infographie, seulement 20% des entreprises se sont équipées de solutions de gestion et de sécurisation de flotte mobile.
Par ailleurs, on constate un vrai décalage entre le nombre de nouvelles attaques identifiées par jours (18 en moyenne) et la perception qu’ont les entreprises des solutions pour se protéger.
Quoi qu’il en soit, lorsque l’on découvre le montant moyen de pertes engendrées par une attaque, il y a de quoi réfléchir à un nouveau plan d’action…